1-    L’atout majeur du pricer de taux de change : un levier pour négocier

 

Imaginez la situation suivante : vous arrivez dans un pays étranger et vous n’avez aucune idée du prix du sublime sandwich que tous les autochtones semblent dévorer où que vous tourniez la tête.

Vous n’avez pas mangé depuis des heures (lorsqu’on vous a servi votre repas dans l’avion, vous n’aviez pas réussi à faire la différence entre la cellophane et ce qui se trouvait dessous…) et vous n’avez qu’une envie : imiter ceux qui vous entourent !

Mais bizarrement, vous ne voyez aucun magasin, restaurant ou épicerie susceptible de palier cet affreux problème. La seule solution : demandez au premier passant croisant votre chemin de vous céder son festin moyennant finance.

Vous avez de la chance, ce fameux « premier passant » n’a pas encore croqué dedans et semble ouvert à toute proposition… Et c’est là que le bât blesse : quelle proposition faire ? Vous venez de débarquer, c’est le cas de le dire, vous mourrez de faim et vous n’avez tout simplement aucune idée des prix… Vous êtes en clair totalement démuni, et la seule chose sur laquelle vous pouvez compter, c’est la bienveillance à votre égard de cet inconnu. Vous aviez envisagé intelligemment de « faire jouer la concurrence », mais la rue est soudain déserte, à l’exception de l’épouse de votre interlocuteur, qui semble elle-aussi sensible à l’intérêt que vous leur portez, à tous les deux…

Bien évidemment, cette situation rocambolesque a peu de chance de se présenter. Et puis en plus, c’est les vacances et ce n’est qu’un sandwich, alors au diable l’avarice !

Mais cette situation est celle à laquelle la plupart des gestionnaires de risque sont confrontés lorsqu’il s’agit de traiter de nouvelles couvertures avec leurs partenaires habituels : ils veulent couvrir, ils en ont même besoin et ils ont au maximum deux voire trois partenaires avec qui traiter, mais les intérêts de ces derniers sont parfaitement alignés… et à l’opposé du vôtre ! Et les enjeux ici sont capitaux !
Pourtant, ces gestionnaires sont dans la même situation que notre vacancier affamé : ils n’ont aucune idée du prix de ce qu’ils veulent traiter. Il leur est donc tout simplement impossible d’évaluer la qualité des cotations que leur fournissent leurs partenaires : ils prennent le moins cher évidemment, mais l’offre la moins chère est-elle nécessairement une bonne offre ? Rien n’est moins sûr.

Pouvoir évaluer la qualité de cotations permet ainsi de négocier plus facilement de meilleurs prix mais aussi de consolider une relation d’égal à égal avec ses partenaires.

 

2-    Quel pricer de devise choisir ?

 

Il est très difficile d’opter pour une solution « maison ». Cela s’explique par le fait que, si les modèles sont à la fois libres d’accès et relativement simples à comprendre et à mettre en place, ce qui fait la valeur d’un pricer, ce sont les données qui sont utilisées dans les calculs, et non les calculs eux-mêmes.

Les marchés financiers sont désormais incroyablement complexes et les données de marché (cours spot, taux d’intérêt, nappes de volatilité) sont devenues formidablement couteuses et difficiles à gérer. En effet, et c’est notamment le cas pour les options, le traitement des données est vital : il n’est plus possible d’entrer dans son tableur Excel deux taux d’intérêt moyens et une volatilité à la monnaie sur une échéance approchant la maturité du produit que l’on souhaite traiter pour avoir le bon prix. Vous aurez « un » prix… Mais bien souvent, avoir ce prix ou n’avoir rien du tout, c’est la même chose. Pour un résultat identique, mieux vaut dès lors se passer de pricer et économiser sur les données de marché : quitte à naviguer dans le noir, autant que ce soit à moindre frais !

Une alternative existe cependant : l’externalisation…
L’offre sur le marché est finalement assez restreinte, et reste souvent coûteuse. Mais de nouveaux acteurs proposent désormais à leurs clients des pricers performants et économiques, grâce à l’acquisition de données de marché « en gros », revendues indirectement à leurs clients au travers de chaque pricer.

Encore une fois, et nous n’insisterons jamais assez sur ce point : les données de marché constituent le nerf de la guerre. La première chose à faire lorsque l’on souhaite acquérir un pricer consiste donc à s’assurer que les données de marché sont fournies par un acteur majeur de la place financière (Reuters ou Bloomberg, pour ne citer que les deux principaux).

Le prix est également un critère très important, car les économies que vous ferez lors du traitement de vos opérations grâce au pouvoir de négociation nouvellement acquis avec votre pricer seront effacées si le coût de ce dernier est trop important.

 

Enfin, si le pricer est également intégré à un outil de reporting et de gestion, vous aurez en main tous les atouts pour gérer sereinement et efficacement votre risque de change.

Si vous avez besoin d’informations complémentaires, n’hésitez pas à nous contacter.

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