L’ÉCLAIRAGE

 

Les voix de l’industrie

Malgré l’évolution de la technologie, il reste des points sensibles dans la gestion de trésorerie.
« La gestion du risque de fluctuation des prix des matières premières devrait être intégrée dans le cadre plus large de la gestion de la trésorerie, car sa volatilité, les méthodes de couverture et l’approche et les schémas financiers ou comptables sont intimement liés. A notre avis, c’est une erreur de gérer ces deux risques essentiels séparément (surtout depuis le début de la guerre en Ukraine et la crise COVID) ». Marco Pescarolo, FERRERO

L’automatisation pour prévenir les risques.
« Même si un spécialiste des matières premières n’est pas forcément un trésorier, le département de la trésorerie est le mieux placé pour superviser la gestion de ce risque particulier, qui est devenu crucial pour rester compétitif et rentable en raison de la volatilité de l’environnement ». Fabrizio DICEMBRE, Finegan

Le pouvoir de signature numérique pour gagner du temps.
« La gestion des risques liés aux matières premières est loin d’être simple. La confier à des spécialistes semble judicieux. Pourtant, qui mieux qu’un trésorier équipé des bons outils pour gérer ce type de risque ? Et s’il n’y a pas d’outil dédié, il est temps d’envisager de nouvelles solutions émergentes ». François Masquelier, EACT François Masquelier – Président de l’Association Luxembourgeoise du Trésor, ATEL et Vice-président de l’EACT.

 

 » Le maintien des relations bancaires nécessite l’échange de documents »

INTRODUCTION 

Le risque de marché, l’un des plus importants pour les trésoriers. Le risque lié au prix des matières premières est toujours une préoccupation majeure pour les responsables de la trésorerie et de la gestion des risques (selon les enquêtes européennes de l’année dernière – voir l’enquête annuelle de l’EACT ou l’enquête mondiale de PwC). Nous pensons toujours au change lorsque nous parlons de « risques de marché ». Cependant, ce terme recouvre de nombreux autres risques tels que les taux d’intérêt et les matières premières. Mais comme les trésoriers gèrent déjà les risques de change et de taux d’intérêt, il est justifié d’ajouter l’exposition aux prix des matières premières. C’est d’autant plus vrai que les applications informatiques permettent désormais de gérer les deux dans une même solution. Nous pouvons constater qu’en fin de compte, la trésorerie est de plus en plus impliquée, voire responsable, de la gestion des risques liés aux matières premières. Les trésoriers sont bien placés pour mettre en place des programmes de couverture des matières premières. Néanmoins, les gestionnaires de risques de trésorerie qui n’ont jamais traité de couverture de matières premières auront besoin d’être formés ou d’acquérir des connaissances et des bases dans certains domaines. Un trésorier doit parfaitement comprendre quel dérivé de matières premières correspondra le mieux au risque sous-jacent à couvrir. Il doit également disposer des outils nécessaires pour évaluer (à la juste valeur) les instruments de couverture et enregistrer les risques sous-jacents afin d’appliquer la comptabilité de couverture. En outre, il est important de bien comprendre les différents prix de référence des matières premières et les raisons pour lesquelles les prix varient. En ce qui concerne les matières premières, nous devons néanmoins garder à l’esprit les is-sues de stockage et de transport, qui peuvent être physiques ou qui le sont. Il s’agit d’une situation assez différente et plus compliquée que celle des produits dérivés de gré à gré gérés électroniquement. Cette partie de la gestion des matières premières doit être prise en charge par la logistique et les opérations (lorsque la livraison est incluse dans le produit, ce qui n’est pas toujours le cas). Un autre problème important est l’absence potentielle d’instruments de couverture financière et d’indices pour le risque de matières premières que l’on souhaite couvrir. Par conséquent, les trésoriers doivent trouver la matière première la plus proche et la mieux corrélée au risque de matière première qu’ils veulent protéger (par exemple, le Brent pour le kérosène ou le prix du gaz naturel à utiliser dans un produit à Chicago sera probablement basé sur le prix du gaz naturel NGI Chicago Citygate plutôt que sur le prix NYMEX Henry Hub). Bien que l’instrument de couverture ne soit pas toujours parfaitement corrélé, il doit l’être en partie pour atténuer les risques. Bien que les deux indices de prix soient normalement étroitement corrélés dans le temps, une perturbation locale sur l’un des marchés peut toujours se traduire par une forte hausse des prix et une très faible variation sur l’autre marché. Il s’agit là d’une différence majeure, car les variations locales ne sont pas observées dans les prix des devises.

FOCUS

Identifier les risques financiers

Les événements géopolitiques, économiques, sanitaires et démographiques ont un impact direct sur les marchés financiers et, par conséquent, sur les PME. L’environnement financier international est soumis à de fortes variations sur les marchés des changes et des matières premières. Il est difficile pour les entreprises d’anticiper ces mouvements erratiques qui ont un impact direct sur leurs ventes, leurs achats et donc leurs marges brutes, alors que ces marges sont soumises à une forte pression en raison d’une concurrence féroce. L’expérience montre que les principales devises fluctuent à la hausse ou à la baisse d’environ 10 % par an. Les prix des matières premières sont encore plus volatils, mais leur volatilité moyenne est d’environ 30 % sur un horizon de 90 jours.Par exemple, le pétrole brut Brent peut varier de 300% en 1 an, le nickel a varié dans un passé récent de 60% en 6 mois, le CO2 fluctue également dans le temps jusqu’à 70% + et nous pourrions continuer une longue liste d’actifs sous-jacents volatils. Il est donc important d’identifier les risques financiers qui peuvent fortement influencer les résultats de l’entreprise. Nous ne devons pas sous-estimer la corrélation entre les risques de change et les risques liés aux matières premières. Ils sont intimement liés. Par exemple, le pétrole est lié au dollar américain (USD), le minerai de fer au dollar australien (AUD), l’or à la roupie indienne (INR), les matières premières agricoles au dollar canadien (CAD), etc… La corrélation est un fait que les trésoriers ou les directeurs financiers doivent envisager et analyser. Les risques liés aux devises et/ou aux matières premières sont importants en raison de leur ampleur et de leur forte probabilité d’occurrence. Ces risques affectent la valeur et la rentabilité des entreprises, qu’elles soient financières, industrielles ou commerciales.

Connaître sa position (CSP)

L’identification des risques est un préalable essentiel, mais non suffisant, à toute gestion des risques. On peut distinguer 4 sources principales de risques financiers :(1). Ceux qui découlent des opérations industrielles et commerciales, communément appelés risques industriels et commerciaux ; (2) ceux qui sont directement liés au fonctionnement des marchés financiers et à leurs opérations ; (3) ceux qui sont inhérents aux techniques opérationnelles et aux opérateurs ; et (4) ceux qui sont imputables au mode de gestion. La dernière chose à tolérer serait de perdre de l’argent à cause des fluctuations des marchés financiers, sans réagir. au dollar canadien, etc… La corrélation est une donnée que les trésoriers ou les directeurs financiers doivent envisager et analyser. Les risques liés aux devises et/ou aux matières premières sont importants en raison de leur ampleur et de la forte probabilité qu’ils affectent les entreprises, qu’elles soient financières, industrielles ou commerciales.

Comment aborder la couverture du risque de change ?

Approche économique, les opérations de couverture (opérations à terme, options vanille) visent à protéger l’entreprise contre les fluctuations aléatoires du marché qui pourraient pénaliser ses résultats ou réduire la valeur de ses actifs. Elle permet de compenser ou de réduire les pertes potentielles que l’entreprise pourrait subir sur le marché au comptant, le jour de l’achat ou de la vente de son actif réel. Dans cette approche, l’objectif est de protéger l’actif contre d’éventuelles fluctuations des taux de change. L’entreprise ne cherche pas à faire un gain mais à protéger sa marge. C’est l’objectif principal de tout trésorier. Lors du dénouement de l’opération de couverture, l’entreprise paiera ou recevra le prix garanti par l’instrument de couverture. Si les conditions de marché sont défavorables au moment du règlement, l’entreprise sera satisfaite de sa couverture. En revanche, si les conditions du marché sont favorables, l’entreprise aura manqué un profit (gain d’opportunité). Mais, et c’est essentiel, personne ne pouvait connaître ou deviner les niveaux de prix au départ. L’entreprise veut toujours couvrir sa marge d’exploitation.au mode de gestion. La dernière chose à tolérer serait de perdre de l’argent à cause des fluctuations des marchés financiers, sans réagir. au dollar canadien (CAD), etc… La corrélation est un fait que les trésoriers ou les directeurs financiers doivent envisager et analyser. Les risques liés aux devises et/ou aux matières premières sont importants en raison de leur ampleur et de leur forte probabilité d’occurrence. Ces risques affectent la valeur et la rentabilité des entreprises, qu’elles soient financières, industrielles ou commerciales ?

Gestion des matières premières (et des opérations de change correspondantes)

Une méthodologie évolutive et efficace

Pourquoi mettre en place une stratégie de couverture dynamique ? Quels sont les objectifs poursuivis ? Ils sont multiples et complémentaires. L’entreprise peut chercher à couvrir la totalité de la position à gérer, à protéger systématiquement le prix cible, le prix de référence, le prix du pire cas, ou son prix budgétaire. Elle peut essayer de garder suffisamment de flexibilité pour profiter d’évolutions favorables ou pour absorber les risques sur les montants à gérer. Dans ces conditions, construire une stratégie dans le cadre de la gestion dynamique revient à combiner les différents instruments de couverture disponibles pour répondre aux critères mentionnés ci-dessus. Le choix des instruments et leur poids respectif dans la stratégie conditionneront la qualité et l’efficacité de cette nécessaire gestion dynamique.

Dès lors, comment y parvenir ?

La stratégie la plus simple consiste à combiner les opérations à terme avec ce que l’on pourrait appeler des « stop-loss ». Il s’agit de niveaux de parité prédéterminés qui, s’ils sont atteints, doivent déclencher des opérations à terme. Imaginons par exemple la stratégie suivante : 30 % de la position à couvrir vendus à terme aux conditions du marché, soit 1,20 EUR/USD ; 70 % de la position maintenue ouverte mais protégée par les stop-loss suivants ; 20 % à vendre à terme si le cours atteint 1,18 EUR/USD ; 25 % à vendre à terme si le cours atteint 1,16 EUR/USD.

Comment évaluer au mieux les risques liés aux matières premières ?

 

    1. Identification des contrats de matières premières présentant des risques directs et corrélés (lien étroit avec le service des achats et des opérations) et interface avec l’outil de gestion de la couverture des matières premières (CHM).
    2. Quantification des volumes d’achat de matières premières prévus.
    3. Simulation de la volatilité des prix des matières premières.
    4. Calcul de l’exposition projetée aux matières premières.
    5. Définition de stratégies pour gérer ou atténuer l’exposition (sur la base des politiques internes et de l’appétit pour le risque – qui doit être aligné sur la politique de change).
    6. Intégration des contrats avec exposition collective aux matières premières.
    7. Évaluation de l’impact global.
    8. Une évaluation correcte permet de mettre en place des stratégies ad hoc en matière d’instruments de couverture.

 

Interview

Olivier Lechevalier – CEO de DeftHedge

“Le risque de marché est l’un des plus importants pour les trésoriers. Selon l’enquête européenne de l’année dernière, le risque lié au prix des matières premières est toujours une préoccupation majeure pour les responsables de la trésorerie et de la gestion des risques », déclare Olivier Lechevalier, directeur général de Defthedge.

DE QUOI LES PME ONT-ELLES BESOIN ?

    • Des éléments d’information sur les marchés et des aperçus économiques
    • Des outils de réévaluation (sur demande).
    • Stockage de données sur les instruments de couverture des matières premières et les couvertures de change correspondantes.
    • Un soutien technique et financier lorsqu’elles n’ont pas de trésorier attitré.
    • Rapports financiers et comptables Ad Hoc.
    • Interfaçage de la solution de gestion des risques liés aux matières premières avec l’ERP et d’autres solutions informatiques.
    • Une meilleure compréhension et un meilleur suivi des risques liés aux matières premières à l’échelle mondiale.

 

Tout d’abord, maintenant que nous avons identifié les risques, existe-t-il des solutions SaaS qui pourraient simplifier la vie des trésoriers ou, mieux encore, des directeurs financiers de PME sans trésorier attitré ? N’y a-t-il pas assez de solutions FX/Commodity pour tout le monde ?
Il existe de nombreuses solutions pour gérer les risques financiers, et notamment les risques de change. Elles sont plus ou moins coûteuses, faciles à déployer et plus ou moins simples à utiliser pour une entreprise. A l’heure actuelle, seul DeftHedge est aussi facile à mettre en œuvre qu’Excel, et à un prix raisonnable. En ce qui concerne la gestion des risques liés aux matières premières, il s’agit d’un risque plus difficile à suivre, à contrôler et à gérer au quotidien. C’est pourquoi nous avons créé cette solution innovante, afin de démocratiser la gestion du risque et de la mettre à la disposition des directeurs financiers, des trésoriers et des acheteurs dans un outil collaboratif.

 

Mais au-delà d’un outil de gestion des changes et des matières premières, les directeurs financiers ne recherchent-ils pas un outil d’aide à la décision, qui fait souvent défaut ?
En effet, les gestionnaires financiers sont à la recherche d’outils pour gérer les risques financiers. En général, ils n’ont pas la possibilité d’évaluer des instruments de couverture simples ou complexes en direct ou sur la base des taux de clôture, d’afficher la relation entre les commandes, les factures et les règlements, de faire correspondre ces derniers éléments à la couverture, d’obtenir des rapports clairs pour les différentes fonctions de l’entreprise dédiées à la comptabilité, à la consolidation, à la trésorerie et à la gestion générale. Enfin, il y a généralement un manque de véritables experts en risques financiers pour soutenir les clients dans la mise en œuvre de l’outil. Nous proposons une solution à ces lacunes initiales.

 

Nous avons souvent vu des directeurs financiers d’entreprises de taille moyenne gérer leurs risques liés aux matières premières à l’aide de feuilles de calcul ? Est-ce encore acceptable ? Quels seraient les risques de gérer ces risques dans XL ?
Il est étonnant de voir des entreprises suivre leurs risques dans une feuille de calcul Excel. Nous voyons régulièrement des feuilles de calcul Excel gérer des risques d’une valeur de près d’un milliard de dollars. Les erreurs de saisie et de copie sont fréquentes. Les principaux risques sont les suivants :

    • Erreurs de calcul : il y a toujours une erreur dans une feuille sur un calcul ou une formule, et peu de personnes relisent ou vérifient régulièrement leurs formules, ainsi que les données utilisées.
    • Impossible de partager le fichier au sein de l’équipe, Excel est un outil complexe pour une seule personne. Il s’agit généralement d’une création interne, non sécurisée, contenant des données sensibles.
    • En général, il faut créer en moyenne 3 tableaux pour prendre une décision, et il est généralement difficile de les reproduire à l’identique, ce qui peut poser des questions de fiabilité..

« Il est étonnant de voir des entreprises suivre leurs risques dans une feuille de calcul Excel. Nous voyons régulièrement des feuilles de calcul Excel gérer des risques d’une valeur de près d’un milliard de dollars ».

– Les ajustements manuels avant une réunion ou un conseil d’administration sont fréquents, de sorte que les informations présentées sont forcément biaisées. – Il est difficile de maintenir ces feuilles de calcul après le départ d’un responsable, un changement de poste ou de mission.

Il nous semble également que la réévaluation, la comptabilité et les rapports financiers, ainsi que les tableaux de bord, sont des éléments qui manquent aux directeurs financiers. Qu’en pensez-vous ?
En effet, il est important de disposer d’un tableau de bord, d’un cockpit, pour piloter son risque et prendre les bonnes décisions en matière de risques financiers. Évidemment, selon la taille de la structure de l’entreprise, les besoins seront différents. Par exemple, le gestionnaire de risques, le directeur financier ou le trésorier auront un appétit particulier pour les contrôles, la mesure de la performance, le calcul des différences de taux de change comptables et la correspondance entre les couvertures et les actifs sous-jacents. Enfin, il est nécessaire que les groupes contrôlent l’évaluation des instruments de couverture simples ou extrêmement complexes.

Vous semble-t-il raisonnable de gérer séparément le risque de change et le risque lié aux matières premières ?
C’est une très bonne question qui divise ! Tout d’abord, il est important de comprendre (en général) que les devises sont gérées par l’équipe financière et que les matières premières sont gérées par les acheteurs. J’ai souvent remarqué que ces deux équipes ont du mal à travailler ensemble au quotidien au sein d’une même entreprise. Cela rend plus difficile la gestion et le contrôle de ces risques. Il est forcément raisonnable et fortement recommandé de gérer ces deux risques conjointement. La valeur des matières premières est souvent inversement liée à la valeur de la devise dans laquelle elles sont cotées. Par exemple, si les matières premières sont cotées en dollars, lorsque la valeur du dollar augmente par rapport à d’autres devises, les matières premières deviennent plus chères pour les acheteurs internationaux, ce qui peut réduire la demande et donc faire baisser les prix des matières premières. Inversement, si la valeur du dollar baisse, les matières premières peuvent devenir moins chères pour les acheteurs internationaux, ce qui augmente la demande et potentiellement les prix des matières premières. Toutefois, il est important de noter que si cette relation inverse existe souvent, elle n’est pas toujours présente et peut être influencée par une multitude d’autres facteurs économiques et de marché. Il est donc évident qu’il faut gérer ces deux risques de concert pour contrôler et protéger les performances de gestion, les ventes et les marges d’une entreprise. Bonne nouvelle, il existe des solutions et nous pouvons vous aider.

Take away

    • Personne ne peut nier que nous vivons une période économique turbulente, de plus en plus complexe et volatile. Dans ce contexte, nous devons accorder une attention particulière au risque lié aux matières premières, quel qu’il soit.
    • La gestion des matières premières est indissociable de la gestion du risque de change qui lui est lié. Gérer l’un séparément de l’autre serait un risque supplémentaire, ce qui n’est pas nécessaire par les temps qui courent.
    • Une gestion efficace, centralisée et dynamique nécessite une solution spécifique, que les systèmes de gestion de trésorerie ne couvrent que partiellement ou pas du tout. Mais il existe de telles solutions qui peuvent être ajoutées à d’autres solutions existantes et interfacées par le biais d’api.
    • Prendre une bonne décision est une chose, bien l’exécuter en est une autre. Si vous avez opté pour un outil d’aide à la décision, un outil d’aide à l’exécution peut être envisagé pour parvenir à une gestion optimale.
    • Les données doivent être consolidées dans un outil unique, avec une capacité de récupération facile et rapide des données, afin de produire des rapports et des tableaux de bord ad hoc.
    • La gestion des matières premières peut être compliquée. Une simple feuille de calcul n’est pas une solution solide ou conseillée.
    • Vous devez envisager un coussin d’absorption pour gérer les aléas de la production et de la gestion des ventes. La gestion des stocks de matières premières est délicate. Il faut veiller à ne pas être trop couvert dans un monde où tout peut arriver rapidement.
    • Ce n’est pas au trésorier de décider du montant, mais de s’assurer qu’il est bien couvert et que les marges d’exploitation sont préservées.
    • L’automatisation de la gestion des matières premières permettra de dégager du temps utile pour plus d’analyse et d’anticipation, dont le besoin se fait cruellement sentir en période de crise. Il est également nécessaire de pouvoir « benchmarker » sa gestion par rapport à une référence prédéterminée.
    • Il s’agit d’une gestion continue, d’un processus permanent et dynamique qui nécessite des compétences, des outils appropriés et un savoir-faire. Il faut s’adapter en permanence aux évolutions du marché.

 

Conclusion

« Malgré l’évolution technologique des systèmes de gestion de trésorerie au cours des dernières années, les trésoriers doivent encore se pencher sur les points problématiques de la gestion des risques liés au marché et aux matières premières » (François Masquelier, président d’eact).

La gestion des matières premières est une mission compliquée. La double gestion (matières premières + risque de change par rapport à l’USD) la rend encore plus délicate. Gérer l’un sans l’autre semble être une mauvaise idée. Mais gérer sans un outil informatique adapté et « best-in-class » semble risqué. C’est d’autant moins souhaitable qu’il existe des solutions peu coûteuses et efficaces, dont la mise en œuvre est facile et rapide. Pourquoi se priver d’être efficace ? Le tableur, outil préféré des gestionnaires de matières premières, est à bannir car il comporte des risques de manipulation et d’erreurs de calcul. Des outils robustes, fiables et complets sont nécessaires pour capturer toutes les opérations afin de les réévaluer et de les gérer financièrement et de manière responsable. Dans un contexte d’hyper-volatilité, l’entreprise doit plus que jamais se couvrir mais aussi gérer correctement et efficacement son risque matières premières et le risque USD qui y est lié. Heureusement, ce défi est facile à relever si l’on sait trouver l’outil adéquat. 

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